Asma Al-Assad, anciennement perçue comme une fervente défenseure des droits des femmes au Moyen-Orient, fait face à des revers importants suite à son exil avec son mari, Bachar al-Assad.
Née à Londres, elle et sa famille se sont réfugiées à Moscou après que des rebelles ont écarté son mari du pouvoir. Les autorités britanniques ont récemment affirmé qu’elle n’était plus la bienvenue sur le sol britannique, malgré le fait qu’elle conserve la nationalité britannique.
Le ministre des Affaires étrangères, David Lammy, a clairement précisé qu’Asma al-Assad était sanctionnée et qu’elle n’a pas droit d’entrée au Royaume-Uni.
Cette tournure des événements souligne un déclin dramatique de la réputation d’Asma Al-Assad, qui, auparavant admirée pour son style et ses initiatives, a vu son image ternie par les actions répressives du régime de son mari depuis 2011.
Initialement engagée dans des projets visant à moderniser le pays, elle a pour autant été critiquée pour son silence face à la violence du régime et les souffrances infligées à la population syrienne. Aujourd’hui, son déménagement en Russie symbolise non seulement une fuite, mais également un chapitre plus large des relations complexes entre la Syrie, la Grande-Bretagne et la scène internationale.