Une série de tentatives d’arnaque vise spécifiquement les étudiants de l’École Supérieure d’Agronomie (ESA) de l’Université de Lomé. Depuis quelques jours, plusieurs apprenants signalent avoir été contactés par des individus se faisant frauduleusement passer pour de hautes autorités de l’école, notamment le Professeur PITALA ou la Secrétaire Générale.
Ces imposteurs exigent des versements d’argent sous divers prétextes administratifs, en usant de messages présentés comme « urgents » ou « confidentiels » pour biaiser la vigilance de leurs victimes.
Le modus operandi des fraudeurs
Selon les témoignages recueillis, les escrocs utilisent des moyens de communication comme le téléphone ou les messageries pour contacter les étudiants. Ils inventent des frais de dossier, des taxes d’inscription supposées ou d’autres obligations financières fictives, demandant des transferts d’argent en plusieurs tranches sur des comptes privés (mobile money ou bancaires). Leur force de persuasion repose sur l’usurpation d’une identité officielle crédible et la création d’un sentiment d’urgence.
L’administration de l’ESA dénonce formellement et rappelle les règles
Face à cette menace, la direction de l’École Supérieure d’Agronomie a publié une mise en garde officielle et ferme. L’administration rappelle une règle absolue : aucun responsable, enseignant ou service administratif légitime de l’Université de Lomé ne demande jamais de virement d’argent sur un compte personnel.
Toutes les transactions financières officielles doivent obligatoirement passer par les canaux agréés de l’université : ses guichets physiques, sa plateforme de paiement en ligne dédiée ou ses comptes institutionnels officiellement reconnus.
Des mesures répressives annoncées contre les escrocs de l’Université de Lomé
Pour endiguer ce fléau, la direction de l’ESA annonce des actions concrètes. Des procédures seront engagées dès à présent pour identifier et poursuivre les numéros de téléphone et les individus impliqués dans ces escroqueries. L’objectif est double : traquer les auteurs grâce à une collaboration technique et administrative, puis exposer leurs méthodes et identités à la communauté estudiantine pour prévenir de nouvelles victimes.
L’administration lance un appel solennel à tous les étudiants pour qu’ils fassent preuve de la plus grande méfiance.