Les procédures judiciaires visant l’ex-président gabonais Ali Bongo et son entourage se multiplient sur la scène internationale. Accusée d’exactions, de spoliations et de détentions arbitraires, la famille Bongo est aujourd’hui ciblée par des plaintes déposées à Londres, Washington, Bruxelles, et bientôt Paris.
À l’origine de ces actions : Bertrand Zibi Abeghe et Landry Amiang Washington, deux anciens opposants incarcérés sous le régime Bongo. Tous deux dénoncent un demi-siècle de répression, affirmant avoir subi torture et traitements inhumains durant leur détention.
Dans un climat tendu depuis le coup d’État d’août 2023, les Bongo contre-attaquent. Ils ont saisi la justice française pour accuser les nouvelles autorités de séquestration et de torture. En retour, le gouvernement de transition envisage également des poursuites, en France comme au Gabon, contre les anciens dirigeants.
Cette escalade judiciaire entre anciens et actuels détenteurs du pouvoir annonce une série d’affrontements juridiques à l’échelle internationale, où chaque camp entend faire entendre sa version des faits.