L’Algérie continue de mettre en œuvre sa politique d’expulsion des migrants en situation irrégulière, avec le renvoi récent de plus de 1 100 personnes, principalement originaires d’Afrique subsaharienne, vers le Niger.
Ce chiffre fait état d’une opération record, selon l’organisation Alarme Phone Sahara, qui rapporte que les migrants ont été déclarés persona non grata et contraints de marcher à pied à travers le désert jusqu’à la localité frontalière d’Assamaka, au nord du Niger.
Sur place, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) joue un rôle crucial en fournissant une assistance humanitaire dès l’arrivée des migrants. Ils reçoivent de l’eau, de la nourriture, des soins médicaux de base et un abri temporaire.
L’OIM aide également à organiser un retour volontaire assisté pour ceux qui désirent rentrer chez eux dignement.
Cependant, avec l’augmentation des expulsions, les équipes humanitaires peinent à répondre aux besoins croissants, face à des conditions souvent désastreuses pour les migrants, qui arrivent fréquemment déshydratés et traumatisés.
Cette situation inquiète de nombreuses ONG qui réclament une gestion migratoire plus concertée et humaine.
