Trois candidats non retenus à la présidentielle algérienne de 2024 ont été condamnés à une peine de dix ans de prison pour corruption, décision rendue le 26 mai.
Les accusés, dont la femme d’affaires Saida Neghza, l’ancien ministre Belkacem Sahli et Abdelhakim Hamadi, responsable d’un laboratoire vétérinaire, ont été jugés coupables d’avoir tenté d’acheter des parrainages en vue de leur candidature.
En plus de l’emprisonnement, la cour a imposé une amende équivalente à environ 6 700 euros. Bien qu’ils aient jusqu’à dix jours pour faire appel, ils demeurent actuellement libres.
Cette affaire de corruption a également entraîné des sanctions contre de nombreux autres acteurs politiques, avec plus de 70 personnes jugées pour des délits variés, notamment le trafic d’influence et l’abus de fonction.
La majorité des condamnés ont écopé de peines de prison allant de cinq à huit ans, incluant certains fils de Saida Neghza ainsi que des élus locaux. Seules quelques personnes ont été acquittées, selon les informations relayées par la presse algérienne.