Dans un entretien avec le journaliste camerounais Jules Domche, Alain Foka, animateur chevronné, a répondu aux rumeurs et aux critiques entourant ses liens étroits avec l’establishment politique togolais.
Ancien vedette de RFI, aujourd’hui fondateur du think tank Mansa, basé à Lomé, il n’a pas seulement reconnu sa relation avec la famille Gnassingbé : il l’a assumée sans complexe.
La défense inébranlable d’Alain Foka
Interrogé sur sa décision d’installer Mansa au Togo, Foka a qualifié ce choix de logique. « Lomé est l’un des plus grands hubs du continent », a-t-il affirmé. Il a accentué la réputation grandissante de la ville comme haut lieu de la finance et des affaires.
Sa question rhétorique semblait s’adresser à des critiques qui insinuent des arrière-pensées. Mais Foka est allé plus loin, abordant le sujet tabou : sa relation de trois décennies avec la famille régnante du Togo.
Une relation de 30 ans
«Je pense que je n’ai jamais fait mystère – et je l’ai dit lors de notre dernière rencontre – que j’ai une relation privilégiée, Dieu merci, avec la famille Gnassingbé depuis des années », a déclaré sans détour le journaliste. « Le Togo nous a fait l’honneur de nous accueillir. Est-ce que quelqu’un aurait dit non à ça ? », a-t-il ajouté.
Le journaliste devenu leader d’opinion a également réfuté les accusations selon lesquelles il serait devenu le porte-parole du gouvernement. Les propos d’Alain Foka interviennent dans un contexte de débats houleux sur l’orientation politique du Togo, notamment les récentes modifications constitutionnelles.
