Agression de Guy Marius Sagna : Quatre mois plus tard, la DMP exige les résultats de l’enquête
Le 29 septembre 2024, le chaos a éclaté au siège du CDPA à Lomé. Une réunion citoyenne, conduite par le député sénégalais Guy Marius Sagna, a été violemment perturbée par des individus armés. Les assaillants, imperturbables face à une patrouille de gendarmerie présente à proximité, ont laissé derrière eux destructions et blessés avant de disparaître dans la nuit.
L’attaque a fait de nombreux blessés graves, dont les députés Guy Marius Sagna et Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, ainsi que des personnalités politiques et de la société civile telles que Sambiri Targone et Issa Satchibou.
Les journalistes qui couvraient l’événement ont également été pris pour cible et leur matériel a été détruit. Les dégâts matériels ont été importants : des voitures et des motos ont été vandalisées, et des effets personnels, notamment de l’argent liquide et des documents, ont été volés.
La DMP exige les réponses de l’enquête
Dans la foulée, le gouvernement togolais a promis une enquête approfondie. La police a interrogé 22 témoins et s’est rendue sur les lieux du crime, récupérant même certains des objets volés. Mais quatre mois plus tard, l’enquête semble au point mort. Malgré les changements à la tête de la police nationale, aucune mise à jour ni conclusion n’a été partagée avec le public.
La Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP) est préoccupée par le manque de progrès. Ils affirment que les enquêtes sur les attaques contre les opposants au gouvernement restent souvent non résolues, tandis que les affaires contre les critiques du régime sont traitées rapidement. Ce deux poids deux mesures, disent-ils, sape la confiance dans le système judiciaire.
Un appel à la justice
La DMP exige des réponses. Qui a orchestré l’attaque ? Qui étaient les assaillants ? Les victimes et leurs familles méritent justice, et le public mérite la transparence. Le DMP s’est engagé à continuer à faire pression pour que les responsabilités soient établies, refusant de laisser cette affaire être balayée sous le tapis.
