L’opposition en Afrique du Sud a exigé le départ de la présidente du Parlement, Nosiviwe Mapisa-Nqakula. Après, qu’elle se soit volontairement mise en « congé spécial » à la suite d’une perquisition à son domicile et des accusations de corruption remontant à son mandat de ministre de la Défense.
La principale formation d’opposition, l’Alliance démocratique (DA), a déposé une motion de censure à l’Assemblée, réclamant le départ de Mapisa-Nqakula, suite à la gravité des allégations et à l’absence de démission de sa part malgré les demandes antérieures.
Mapisa-Nqakula, ex-ministre de l’Intérieur et de la Défense, membre influent du parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), est accusée d’avoir reçu des pots-de-vin d’un contractant militaire lorsqu’elle était au gouvernement.
La présidente du Parlement a décidé de prendre un congé spécial en raison de la gravité des accusations et des spéculations médiatiques, tout en contestant ces accusations devant la justice pour s’opposer à toute arrestation.
Cette affaire survient à deux mois des élections générales, alors que l’ANC risque de perdre sa majorité absolue pour la première fois.
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Mapisa-Nqakula, figure importante de l’ANC, avait déjà été critiquée publiquement pour avoir contesté les déclarations du président Ramaphosa lors des émeutes de juillet 2021.