Le Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud, a intenté une action en justice contre l’organisme électoral indépendant et un nouveau parti politique rival dirigé par l’ancien président Jacob Zuma. L’ANC affirme que le nouveau parti uMkhonto weSizwe ne respectait pas les critères d’enregistrement en septembre, ce qui a conduit à l’ouverture de l’affaire devant le tribunal électoral de Bloemfontein.
Le nouveau parti, également connu sous le nom de MK et dirigé par Zuma, risque d’être radié et de ne pas pouvoir se présenter aux élections du 29 mai. Une situation qui a suscité des menaces de « guerre civile » de la part de certains de ses responsables. La rivalité entre l’ANC et le nouveau parti MK s’est intensifiée, avec des accusations de violation des droits d’auteur concernant l’utilisation du nom et du logo de l’ancienne branche militaire de l’ANC fondée par Nelson Mandela.
Les échanges d’insultes entre les deux camps ont aussi alimenté les tensions, avec des critiques acerbes de la part du secrétaire général de l’ANC envers Zuma. Alors que l’ANC a gouverné l’Afrique du Sud depuis la fin de l’apartheid en 1994, les prochaines élections pourraient représenter un défi majeur pour le parti, qui risque de perdre sa majorité pour la première fois. Les menaces de violence proférées par certains responsables du nouveau parti ont suscité des inquiétudes, surtout après les troubles de 2021 liés à la condamnation de Zuma.