Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a récemment exprimé son soutien à la répression contre les mineurs clandestins retranchés dans une ancienne mine d’or à Stilfontein, un sujet qui alimente la controverse dans le pays.
Le 18 novembre, il a souligné dans un communiqué que ces activités minières illégales sont non seulement dangereuses, mais aussi souvent liées à des gangs criminels, certains mineurs étant armés et impliqués dans des actes de violence. Cette répression a été mise en œuvre par la police, qui a empêché tout ravitaillement en essayant de forcer les centaines de mineurs à quitter la mine, suscitant l’indignation des défenseurs des droits de l’homme qui ont contesté ces méthodes devant la justice.
Dans un contexte où le taux de chômage en Afrique du Sud atteint les 30%, les mineurs clandestins, surnommés « zamas zamas », sont souvent perçus de manière négative par une partie de la population. Malgré les efforts du gouvernement, plus de 12 000 de ces mineurs ont été arrêtés au cours de l’année précédente lors d’opérations visant à éradiquer cette activité illégale.
Alors que les organisations de défense des droits de l’homme rappellent que même les clandestins ont des droits, le soutien de Ramaphosa à l’intervention policière reflète un dilemme complexe entre sécurité, justice et les réalités économiques auxquelles la nation est confrontée.
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