L’acquittement de l’ancien footballeur brésilien Dani Alves, prononcé en appel le 28 mars, a provoqué de vives réactions en Espagne.
Condamné initialement pour avoir violé une jeune femme dans une boîte de nuit de Barcelone en 2022, Alves a vu sa peine annulée par la cour, qui a mis en avant le manque de fiabilité des témoignages de la plaignante.
Cette décision a été vivement critiquée par l’avocate de la victime, Ester García, qui estime qu’elle constitue un recul pour la lutte contre les violences sexuelles et qu’elle pourrait décourager d’autres femmes de signaler de telles agressions.
L’avocate a exprimé son étonnement face à cette décision rare, indiquant que sa cliente était profondément affectée par le verdict, la rendant vulnérable face à son expérience traumatisante. Bien que la cour ait souligné le doute qui devait profiter à l’accusé, elle a aussi reconnu son incapacité à croire pleinement la version d’Alves.
La ministre de l’Égalité, Ana Redondo, a également dénoncé cette décision, la qualifiant de message inquiétant pour la société. Un éventuel pourvoi en cassation pourrait être envisagé par la partie civile pour contester cet acquittement.