Affaire de mineures enceintes à la Fecavolley : Les victimes brisent le silence
Lomé Actu, 22 juillet 2024 – Les accusations d’agressions sexuelles au sein de la Fédération Camerounaise de Volleyball (Fecavolley) sont formellement démenties par les joueuses présumées victimes et leurs familles. Dans un reportage d’Équinoxe TV diffusé le 20 juillet 2024, ces jeunes athlètes et leurs parents ont nié toute forme de harcèlement sexuel.
Julia Beyala, l’une des joueuses citées dans les allégations, a nié être enceinte et a affirmé que les incidents rapportés ne s’étaient jamais produits. Sa mère a confirmé cette déclaration à leur domicile de Simbock, à Yaoundé. D’autres témoignages, tels que celui du père d’une autre joueuse, ont également contribué à éclaircir la situation, affirmant qu’il n’avait jamais entendu sa fille se plaindre d’abus quelconque.
Sandra Kenfack, une autre joueuse, a précisé : « Aucun encadreur ne m’a jamais demandé de le suivre ou de l’accompagner dans une chambre. » Ces témoignages visent à démentir les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux, accusant des membres de la Fecavolley d’avoir mis enceintes plusieurs jeunes filles mineures.
Les dirigeants de la Fecavolley, dont l’entraîneur national adjoint des équipes U17 et U19 féminines et le président Bello Bourdanne, ont exprimé leur indignation face à ces accusations qu’ils jugent infondées et nuisibles à la réputation de la fédération. Le responsable de la communication de la Fecavolley a également annoncé le dépôt d’une plainte pour faire la lumière sur cette affaire.
À ce jour, l’enquête ouverte le 4 juillet et menée par une commission indépendante est toujours en cours.