La Guinée équatoriale traverse actuellement une crise profonde due à un scandale impliquant Baltasar Ebang Engonga, connu sous le nom de « Bello », le directeur général de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF).
En prison pour des accusations de corruption, il est désormais au centre d’une controverse supplémentaire après la diffusion de plusieurs vidéos érotiques le mettant en scène avec plusieurs femmes, dont certaines sont réputées mariées.
Ces enregistrements, largement relayés sur les réseaux sociaux, ont été filmés dans divers lieux privés, y compris des hôtels et son bureau, suscitant une onde de choc dans la société. La diffusion de ces images a engendré une réaction outrée parmi les citoyens équato-guinéens, qui réclament des sanctions sévères tant pour Engonga que pour tous ceux qui ont joué un rôle dans ce scandale.
Parmi les personnes concernées des noms bien connus seraient mentionnés, notamment la femme de Jésus Edu Moto, superviseur général de la sécurité présidentielle, ainsi que l’épouse du procureur général et la fille du directeur général de la police.
Des membres de la famille proche de Baltasar Ebang Engonga, tels que la femme de son oncle, enceinte, et celle de son propre frère, seraient également concernés, tout comme les épouses de nombreux hauts responsables, y compris le ministre Oburu.
