C’est désormais officiel, le Mali, le Niger et le Burkina Faso ne sont plus membres de la CEDEAO, après avoir annoncé leur retrait avec effet immédiat le 28 janvier de l’année précédente.
Alors que la séparation est confirmée, les discussions sur les « formalités de retrait » doivent débuter entre les deux parties. Une attention particulière va être portée sur les conséquences de cette décision, notamment en ce qui concerne les passeports, les visas, et le statut des entreprises établies dans le contexte de cette nouvelle réalité géopolitique.
Les pays de l’AES continuent d’échapper aux tensions de la CEDEAO tout en maintenant leur participation à l’Uemoa, où la circulation reste assurée. Leurs projets d’infrastructure en cours, financés par la CEDEAO, nécessitent également des discussions pour définir les prochaines étapes.
Les expertises de spécialistes comme Jean-François Akandji-Kombé soulignent que les négociations à venir s’annoncent « complexes », mais il serait préférable de trouver des solutions au niveau des deux blocs plutôt que de se concentrer sur des accords bilatéraux.
Alors que la CEDEAO fait face à des critiques croissantes sur sa gouvernance, ce retrait pourrait également exiger une réflexion approfondie sur sa vision d’avenir et son rôle dans la région.
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