Le président du Conseil de la République Togolaise, Faure Gnassingbé, participe activement ce jeudi 4 décembre 2025 à un événement diplomatique majeur à Washington. Il assiste à la cérémonie de signature d’un accord de paix entre la RDC et le Rwanda, aux côtés des présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame.
Sur la base de son rôle joué pour apaiser les tensions entre les deux protagonistes, sa présence du président togolais sur place n’est pas protocolaire. Elle s’inscrit dans le cadre de cette mission de médiation de haut niveau que lui a confiée l’Union africaine (UA), visant à encourager une solution africaine durable aux tensions récurrentes dans l’Est de la RDC.
Accord de paix entre la RDC et le Rwanda : Le fruit de mois de consultations diplomatiques intensives
Cette signature est l’aboutissement de plusieurs mois d’efforts diplomatiques discrets mais soutenus. En sa qualité de médiateur mandaté par l’UA, le président Gnassingbé a mené des consultations régulières et approfondies avec l’ensemble des acteurs régionaux concernés.
Son action s’est également étendue au niveau international, avec des échanges intensifiés auprès de partenaires clés comme les États-Unis, la France et le Qatar. L’objectif était double : faciliter un dialogue constructif entre Kinshasa et Kigali, et consolider le soutien international derrière les initiatives de paix pilotées par le continent africain lui-même.
Porter la voix de l’Afrique pour une paix durable
D’après le communiqué de la présidence, à Washington, le président togolais ne sera pas un simple témoin. Il portera, au nom du continent africain, un message fort articulé autour de plusieurs piliers fondamentaux : la recherche d’une paix durable et non d’un simple cessez-le-feu, la primauté du dialogue, la garantie de la sécurité humaine pour les populations affectées, et la promotion de l’intégration régionale comme seul chemin viable vers la stabilité et la prospérité partagée dans la région des Grands Lacs.
La signature de cet accord de paix entre la RDC et le Rwanda à Washington, avec la participation active d’un médiateur africain de premier plan, représente une avancée significative dans les efforts complexes de stabilisation de la région des Grands Lacs.
