Une semaine après la disparition brutale de Tolah Élise, renversée par la voiture de l’artiste Molare à Cocovico, son compagnon Germain Koffi a livré un témoignage bouleversant à la télévision nationale ivoirienne. Il y retrace les dernières heures de sa compagne, depuis leur échange matinal jusqu’à la terrible nouvelle.
Alerté par un appel inconnu vers 15h, il accourt sur les lieux de l’accident pour découvrir Élise gravement blessée. Transportée à l’hôpital, elle subit une longue intervention chirurgicale entre 18h30 et 22h, mais son état reste critique à cause de graves lésions au foie et d’importants saignements.
Malgré les tentatives désespérées du corps médical, dont l’injection de plusieurs poches de sang, son état ne s’améliore pas. « C’était comme un sachet percé », raconte-t-il, avant de décrire avec émotion le moment où il l’a vue une dernière fois derrière une vitre : « Je l’ai touchée, elle était froide… ».
Le conjoint revient également sur la réaction de Molare, présent sur place malgré ses propres blessures. L’artiste aurait évoqué un problème mécanique à l’origine de l’accident, et proposé de faire transférer Élise dans une autre clinique une solution jugée impossible vu la gravité de ses blessures.
Selon Germain Koffi, Molare s’est engagé à prendre en charge tous les frais médicaux. Il a aussi tenu à faire taire les rumeurs en précisant qu’Élise n’était pas enceinte au moment des faits. Tandis que le deuil reste profond, certaines zones d’ombre subsistent autour du drame, nourrissant l’émotion du public et les attentes autour de l’enquête.
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