Accident d’Atakpamé : Le ministère de la Sécurité révèle les sombres détails de la tragédie
Lomé Actu, 15 juin 2024 – Un accident mortel survenu sur la route nationale N°1 à l’entrée sud d’Atakpamé a laissé la nation sous le choc. Le ministre de la sécurité et de la protection civile, le colonel Calixte Batossie MADJOULBA, a publié de sombres détails sur la tragédie.
Selon le communiqué officiel, la collision entre un camion de marchandises et un minibus de 15 places a coûté la vie à neuf personnes et en a blessé 14 autres, dont 11 dans un état critique.
L’horrible incident s’est déroulé vers 14h30 le vendredi 14 juin 2024, lorsque les deux véhicules, qui roulaient à grande vitesse, sont entrés en collision frontale. Le récit du ministre brosse un tableau effrayant : Le camion, qui se dirigeait vers le nord, a percuté de plein fouet le minibus, qui transportait 22 passagers et tentait un dépassement malheureux pour contourner un véhicule stationné sur la chaussée.
Le ministre appelle au strict respect du code de la route après un accident mortel
Le choc a été dévastateur : quatre passagers ont perdu la vie sur le coup, tandis que cinq autres ont succombé à leurs blessures après avoir été transportés d’urgence à l’hôpital régional d’Atakpamé. Parmi les 14 blessés, 11 ont subi des blessures graves, dont trois mineurs, ce qui souligne le caractère aveugle de la tragédie.
À la suite de cet événement déchirant, le colonel MADJOULBA a présenté ses sincères condoléances aux familles éplorées au nom du gouvernement, tout en souhaitant un prompt rétablissement aux victimes blessées. Toutefois, son message était assorti d’un avertissement sévère : Les usagers de la route doivent faire preuve de la plus grande prudence et respecter strictement le code de la route afin d’éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.
« La surcharge et l’excès de vitesse doivent être rigoureusement évités pour préserver la vie et l’intégrité physique des usagers de la route« , a déclaré le ministre, en insistant sur les graves conséquences du non-respect des protocoles de sécurité sur les routes togolaises.