Ils sont à ce jour, environ 70 opérateurs paramédicaux à continuer d’offrir leurs services chirurgicaux au profit d’une population togolaise, qui parfois en retour, brandit des menaces d’ordre judiciaire à l’endroit des prestataires.
Pour ces paramédicaux, la chirurgie est un domaine très sensible, hautement technique et un acte médico-légal pouvant conduire à tout moment devant les juridictions, même à la retraite.
Pour être à l’abri, ils exigent une autorisation formelle des autorités compétentes.
Depuis lundi, ils ont mis à exécution leur menace. Par conséquent, bientôt une semaine, il n’y a plus d’opérations chirurgicales d’urgence dans les hôpitaux où on ne retrouve que les paramédicaux.
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Certains malades sont référés soit au CHU Sylvanus Olympio ou au CHR le plus proche qui se retrouvent débordés.
Dans une note, le personnel renseignait que la fonction d’opérateurs paramédicaux a débuté dans l’informel depuis des années 1980 dans un environnement courtois. Cette fonction, malheureusement, continue sa route dans l’informel à travers le temps et l’espace.
Dans la foulée, ils affirment leur engagement à réintégrer totalement les fonctions traditionnelles comme l’exige leurs cahiers des charges.