Patrice Motsepe, président de la CAF, s’est engagé à révolutionner la structure des salaires des clubs africains, ce qui va en faveur des footballeurs. Son objectif est clair : offrir des salaires qui non seulement rivalisent avec ceux de certaines ligues européennes, mais les dépassent potentiellement.
Lors d’une récente visite en Angola, Motsepe, qui a également une histoire avec le club sud-africain Mamelodi Sundowns, a fait part de sa stratégie aux médias. « Nous devons montrer aux joueurs que nous pouvons les payer très bien et rivaliser avec certains pays européens », a-t-il déclaré, reconnaissant l’attrait financier des grands championnats.
Le plan de jeu de la CAF : Des salaires compétitifs pour garder les joueurs en Afrique
Le plan de Motsepe est ambitieux : il vise à faire en sorte que 60 à 80 % des joueurs africains qui évoluent à l’étranger puissent gagner autant, voire plus, en jouant dans des clubs de leur continent d’origine. Cette stratégie reflète un changement significatif dans l’approche de la CAF pour retenir les talents, en offrant des incitations financières lucratives pour garder les joueurs en Afrique.
« Nous avions l’habitude de voir combien les joueurs les mieux payés gagnaient au Danemark, en Norvège, en Finlande, en Suède et dans beaucoup d’autres pays, et nous pouvions rivaliser et payer nos joueurs africains plus que ce qu’ils recevaient dans ces pays », a souligné Motsepe, mettant en évidence l’attachement de la CAF à une rémunération équitable.
Cette initiative arrive à un moment crucial, car la migration des footballeurs africains vers les ligues européennes est un problème persistant. En promettant d’égaler ou de dépasser les salaires scandinaves, Patrice Motsepe envisage un avenir où les joueurs africains pourront s’épanouir professionnellement et financièrement au sein de leur propre nation, assurant ainsi leur avenir économique au-delà de leur carrière de footballeur.
