Libreville, 15 avril 2024 (Lomé Actu)- Après le renversement du pouvoir par les forces militaires en août dernier, le Parti démocratique gabonais (PDG), ancien pilier de la gouvernance pendant 55 ans, est confronté à une période d’incertitude.
Luc Oyoubi, assumant l’intérim de la présidence du parti en l’absence d’Ali Bongo, avait mis en place un directoire intérimaire pour guider le PDG. Prévue pour le samedi 13 avril, une déclaration de Luc Oyoubi sur la réorganisation du parti a été annulée à la dernière minute, suscitant des spéculations.
Des informations non officielles indiquent que Luc Oyoubi envisageait de révoquer le directoire nouvellement instauré il y a un mois. Le PDG a été secoué par des rebondissements inattendus, notamment l’éviction d’Ali Bongo de la présidence du parti et la radiation de sa mère, Patience Dabany, annoncées par Luc Oyoubi le 7 mars dernier.
Alors que Paul Biyoghe et les autres membres du directoire temporaire savouraient leur succès, des contestations ont émergé. Francis Nkea, représentant du bureau politique du PDG, a saisi la Cour constitutionnelle pour contester la légalité de la nouvelle structure, déclarant qu’elle ne respecte pas les statuts du parti.
Parallèlement, Patience Dabany a initié des démarches judiciaires pour contester sa radiation. Dans ce climat de turbulences internes, l’entourage de Luc Oyoubi laisse entendre des démarches pour rectifier les décisions passées et proposer la convocation d’un congrès pour apaiser les tensions au sein du PDG.
