Lomé, 11 avril 2024 (Lomé Actu) – Depuis le vote de la révision constitutionnelle du 25 mars 2024, le parti « Le Nouvel Engagement Togolais » (NET) est en proie à des troubles internes. Le parti, dirigé par Gerry Komandega Taama, a connu une série de démissions, dont celle de sa deuxième vice-présidente, Mme Koumayi Bikonibiyate.
La crise au sein du parti NET s’est aggravée, marquée par des échanges houleux entre ses principaux dirigeants et des disputes publiques sur les plateformes de médias sociaux. L’origine de la discorde réside dans la position prise par certains députés du NET, dont le président du parti Gerry Taama, lors du vote de la nouvelle Constitution togolaise à l’Assemblée nationale.
Une vague de démissions frappe le NET
Des accusations de trahison ont été lancées contre les députés du NET qui ont voté en faveur de la révision constitutionnelle, contrairement à leurs promesses antérieures. Moïse Gnofam, conseiller spécial du président Gerry Taama, a exprimé sa déception sur les médias sociaux, déclarant que les députés du NET avaient perdu leur confiance à moins qu’ils ne puissent fournir des preuves concrètes de leur vote.
En signe de désaccord, M. Gnofam a annoncé sa démission du parti. Cette annonce a été suivie par la démission de la deuxième vice-présidente du NET, Mme Koumayi Bikonibiyate. Dans une lettre adressée à la Cour constitutionnelle le 2 avril 2024, elle a ainsi retiré sa candidature aux prochaines élections législatives sur la liste du NET dans la circonscription électorale de Bassar, exprimant son mécontentement à l’égard des députés du NET qui ont voté pour le changement de régime.
La vice-présidente Koumayi Bikonibiyate revient sur sa démission
Interrogée sur sa démission, la désormais ex-vice présidente du NET a donc choisi de ne pas entrer dans les détails. Dans une vidéo TikTok, elle a souligné sa décision d’aller de l’avant plutôt que de s’attarder sur le passé.
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« L’éducation de base que j’ai reçu de mes parents et aussi ma maturité politique aujourd’hui ne me permette pas de venir exposer publiquement une personne que j’ai pris 7 bonnes années minimum à louer, 7 bonnes années minimum à acclamer« , a-t-elle déclaré sur les médias sociaux. « Je suis parti je passe à autre chose. Comment me relancer dans ce nouveau départ politique ? C’est là je dois mettre mon énergie. Pour le reste fait partie du passé« .
Alors que le parti NET traverse cette crise, le paysage politique togolais continue d’évoluer. En effet, tous les regards tournés vers les prochaines élections législatives.