Moscou, 02 avril 2024 (Lomé Actu)- L’économie russe, initialement pressentie pour fléchir sous l’impact des sanctions occidentales après l’annexion de la Crimée, a plutôt démontré une remarquable résilience.
Cette stabilité inattendue a relevé le rôle essentiel d’Elvira Nabioullina, à la tête de la banque centrale de Russie, dont l’utilisation habile d’outils tels que le contrôle des capitaux et la politique monétaire a permis de maintenir l’économie nationale malgré les lourdes sanctions économiques imposées.
Bien que saluée pour son efficacité dans la préservation de l’économie, la proximité d’Elvira Nabioullina avec le régime de Poutine suscite des critiques parmi les figures financières et analystes occidentaux. De par sa jeunesse en tant que fille de Tatars dans une famille ouvrière jusqu’à sa position actuelle de figure clé du système financier russe, le parcours d’Elvira Nabioullina souligne une ascension remarquable dans les hautes sphères du gouvernement.
Son insertion dans les milieux universitaires russes durant les années 1980, son passage par divers postes économiques au sein du gouvernement et sa nomination surprise par Poutine en tant que ministre de l’Économie en 2007 ont scellé son évolution. Une situation qui créée ainsi un contraste entre son ancien statut de personnage secondaire et son rôle actuel de bras droit du pouvoir en place.
