Londres, 02 avril 2024 (Lomé Actu)- Le British Museum est actuellement au cœur d’une enquête menée par le gendarme de la Communication.
Ceci intervient suite à des allégations selon lesquelles le musée aurait dissimulé des informations concernant une série de tablettes sacrées éthiopiennes, dérobées lors d’une expédition militaire en Éthiopie.
Cette affaire a déclenché une demande de restitution de la part d’Addis-Abeba pour ces objets considérés comme vitaux pour l’Église éthiopienne orthodoxe. Les « tabots », reproductions sacrées de l’Arche d’Alliance vénérées dans l’Église éthiopienne, restent jusqu’à présent inaccessibles au public au British Museum.
Ces derniers sont conservés secrètement depuis qu’ils ont été pillés par les forces britanniques au XIXe siècle. Alors que le processus de restitution de biens culturels requiert généralement une approbation parlementaire au Royaume-Uni, la question de la restitution des tabots soulève des débats juridiques délicats.
Une situation qui soulève des préoccupations éthiques et historiques de grande ampleur.
