Moscou, 26 mars 2024 (Lomé Actu)- La Cour suprême russe a récemment classé le « mouvement international LGBT » comme « terroriste et extrémiste ». Une décision qui renforce la répression à l’encontre des personnes homosexuelles en Russie.
Cette mesure, intervenue en novembre 2023, vient s’ajouter à une série de lois restrictives visant les minorités sexuelles, marquant une escalade dans l’hostilité du Kremlin envers ces communautés. Bien que le « mouvement international LGBT » n’ait pas d’existence officielle en Russie, son placement sur cette liste controversée ouvre la voie à des peines sévères, illustrant la politique de répression en cours.
Le gouvernement russe, sous la présidence de Vladimir Poutine, continue de promouvoir des valeurs traditionnelles et religieuses, opposées à ce qu’il perçoit comme une influence occidentale pernicieuse. Depuis l’intensification de la répression à la suite de l’attaque contre l’Ukraine en 2022, les autorités russes ont durci leur position envers les minorités sexuelles, allant jusqu’à criminaliser les manifestations publiques d’orientation sexuelle non conforme.
Des cas récents, comme l’arrestation de propriétaires de bars et la condamnation de citoyens pour des gestes symboliques ou des expressions LGBT+, témoignent d’une politique répressive croissante à l’égard de ces groupes, renforçant ainsi le climat d’oppression en Russie.
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