Lomé, 25 mars 2024 (Lomé Actu) – A l’approche de la journée mondiale de la météorologie, l’Agence Nationale de la Météorologie (ANAMET ) lance un avertissement opportun aux populations togolaises. Le Dr ISSAOU Latifou, directeur général de l’Agence, insiste sur la nécessité d’être vigilant face à l’évolution des conditions météorologiques.
En 2024, bien que les précipitations cumulées ne dépassent pas celles de l’année précédente, les pluies diluviennes restent préoccupantes. Les zones vulnérables sont particulièrement menacées. En effet, les fortes pluies pourraient entraîner des inondations. M. Latifou a délivré ce message crucial lors d’un point de presse organisé le vendredi 22 mars 2024, à l’occasion de la Journée mondiale de la météorologie.
Périodes de sécheresse et conséquences pour l’agriculture
L’année en cours est marquée par des périodes de sécheresse pendant la saison des pluies. Ces variations, qui vont de normales à prolongées, ont des répercussions sur l’agriculture. En particulier, les régions méridionales, de la côte aux environs de Blitta, connaissent un retard dans le démarrage de la saison de croissance.
Malgré l’absence de précipitations significatives à Lomé depuis le début du mois de mars, la ville est confrontée à une hausse des températures, ce qui indique que les activités agricoles ne battent pas encore leur plein.
Bulletins météorologiques : Une bouée de sauvetage pour les agriculteurs
« Ces informations sont très utiles pour les acteurs de tous les secteurs d’activités, surtout les agriculteurs. C’est pourquoi, nous leur invitons à prendre au sérieux les bulletins météorologiques que nous diffusons périodiquement et quotidiennement. Il faut expérimenter l’information météorologique avant de vouloir la critiquer. Ceux qui en ont fait l’expérience témoignent des rendements positifs qu’ils ont obtenus », a déclaré Dr ISSAOU.
Le défi des inondations à Lomé
La topographie de Lomé présente des défis uniques. De nombreuses zones basses dans la ville favorisent la stagnation de l’eau, exacerbant les risques d’inondation. De plus, les caniveaux bouchés, souvent remplis de déchets ménagers, empêchent un drainage correct. L’aquifère peu profond et le littoral de faible altitude contribuent également à l’accumulation des eaux de pluie, d’où la nécessité d’une action urgente.
À la lumière de ces réalités, le Dr Latifou appelle à une sensibilisation accrue aux pratiques d’assainissement. Le dégagement des gouttières et les opérations de nettoyage en temps opportun sont des mesures essentielles pour atténuer les inondations. Alors que les citoyens togolais se préparent à la prochaine saison des pluies, les conseils d’ANAMET servent de référence en matière de préparation.
