La population de Gaza est confrontée à une insécurité alimentaire grave, avec 100% des habitants dans une situation critique, selon Antony Blinken, secrétaire d’État américain. Les Nations unies alertent sur le risque imminent de famine à Gaza, soulignant que les restrictions sévères imposées par Israël à l’aide humanitaire pourraient constituer un crime de guerre.
Le Haut-Commissaire des droits de l’Homme pointe du doigt Israël comme responsable de la crise alimentaire à Gaza, en particulier dans le nord du territoire, appelant à des mesures urgentes pour éviter une catastrophe. Les agences spécialisées de l’ONU préviennent qu’un habitant sur deux à Gaza est confronté à une situation alimentaire catastrophique, avec un risque de famine imminente dans le nord du territoire d’ici mai.
Plus de 1,1 million de Gazaouis sont touchés par cette crise, et sans intervention rapide, plus de 200 personnes pourraient mourir de faim chaque jour. Israël est appelé à remplir son obligation en tant que puissance occupante en assurant l’accès à la nourriture et aux soins médicaux nécessaires, tout en facilitant le travail des organisations humanitaires pour répondre à cette urgence.
