Le secteur minier africain devrait se réjouir de la nouvelle selon laquelle la société canadienne Lucara Diamond a confirmé le lancement de la production souterraine de diamants dans son gisement géant de Karowe, au Botswana.
L’exploitation devrait débuter au premier trimestre 2028, pour un coût supplémentaire de 683 millions de dollars, une fois l’étude de faisabilité actualisée.
Il s’agit d’un pari sur l’avenir, visant à prolonger d’au moins 15 ans la durée de vie de cette mine vieillissante mais toujours prolifique.
Lucara prévoit d’extraire 6,8 millions de carats au cours des nouvelles années de production grâce à cette extension souterraine. Le volume devrait contenir un trésor de pépites exceptionnelles, dont les deux diamants records de plus de 1.000 carats découverts ces dernières années.
La veine de diamants de très grande valeur dans ce pays africain est remarquable.
Le gisement du Botswana est le seul au monde à avoir produit quatre diamants de plus de 1 000 carats depuis son ouverture en 2012.
Le mineur canadien prévoit d’exploiter à nouveau une particularité géologique dans les profondeurs de Karowe.
L’exploitation du même type de roche kimberlitique au fond de la mer devrait permettre de découvrir d’autres gemmes au cours des 15 prochaines années. Ces gemmes seront de grande taille et de grande qualité, de quoi alimenter des ventes aux enchères prestigieuses au-delà de 2040.
Ce projet minier représente également un enjeu économique majeur pour le Botswana.
Selon Lucara, l’État devrait bénéficier de plus d’un milliard de dollars de liquidités supplémentaires grâce à la production souterraine.
Cela renforcera encore la position de ce petit pays désertique en tant que premier producteur de diamants en Afrique.
Il est à espérer que l’impact environnemental de ce nouveau forage intensif en profondeur sera minime.
