Entre Samuel Eto’o et la CAF, ça ne va pas du tou ! Le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), a rompu le silence concernant les allégations portées contre lui, notamment l’abus de pouvoir, les menaces physiques et le trucage d’un match du championnat local.
Dans une interview exclusive accordée à France 24, Eto’o a répondu pour la première fois à ces accusations. Il a nié avec véhémence tout acte répréhensible et s’en prenant à la Confédération africaine de football (CAF).
La réponse cash de Samuel Eto’o aux allégations de la CAF
Dans le cadre d’une enquête en cours lancée par la CAF l’été dernier, Eto’o a exprimé sa frustration en déclarant : « Je n’ai jamais été interrogé ». Il a critiqué la gestion de l’affaire par la CAF, affirmant qu’il n’avait pas eu l’occasion de se défendre contre les allégations.
“Pendant plus de 22 ans, la seule chose que j’ai su faire, c’est de jouer au football. Pour ceux qui ont suivi ma carrière, j’ai été un joueur qui a toujours respecté le fairplay. Ce n’est pas en devenant président que je vais changer cette attitude que j’ai eue.
Je pense qu’on devient grand quand on respecte les autres, même quand on perd, et surtout quand on perd. J’ai mandaté mes avocats pour qu’ils portent plainte contre la CAF afin que les responsabilités soient établies. C’est trop facile de salir tout ce que j’ai pu construire pendant ces quelques années dans le monde du football”, a-t-il pesté.
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Eto’o a indiqué l’importance d’une procédure équitable. Il s’est dit prêt à fournir des preuves pour réfuter tout doute concernant sa conduite. Il a critiqué le manque de communication et de transparence de la part de la CAF.
Alors que les projecteurs se braquent sur la CAF en réponse aux allégations d’Eto’o, le monde du football attend de nouveaux développements dans cette saga en cours.