Retrait de l’AES de la CEDEAO : Ce ministre dévoile les pertes de l’organisation

Le retrait de l’Alliance des États du Sahel de la CEDEAO aura sans aucun doute un énorme impact significatif sur l’organisation sous-régionale. Le ministre burkinabè de l’Économie et des Finances, Aboubakar Nacanabo, a souligné que la CEDEAO pourrait perdre au moins 45 milliards de FCFA par an en prélèvements communautaires avec le départ de ces trois pays.

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Il a également mentionné que l’organisation subira une perte des effets de synergies. Passer de 15 à 12 pays au sein de la CEDEAO représente inévitablement un manque à gagner. Selon le ministre, les ressources naturelles essentielles de la CEDEAO se trouvent principalement dans les pays de l’Alliance des États du Sahel.

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Malgré le retrait du Burkina Faso de la CEDEAO, le pays reste relativement protégé grâce à son appartenance à l’Union Monétaire Ouest Africaine. Aboubakar Nacanabo a expliqué que les conséquences sur le commerce extérieur du Burkina Faso seront limitées. Et ce, en raison de la faiblesse de ses échanges avec les pays membres de la CEDEAO en dehors de l’UMOA, notamment le Ghana.

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