Burundi : Le président appelle à lapider les homosexuels

Le président du Burundi, Évariste Ndayishimiye, a appelé à « lapider » les homosexuels dans un stade, estimant qu’ils ont « choisi le diable » et attirent la « malédiction » divine.

Le chef de l’Etat de ce pays chrétien et conservateur d’Afrique, où les relations homosexuelles sont passibles de peines allant jusqu’à deux ans de prison, s’est exprimé lors d’une conférence publique ce vendredi 29 Decembre 2023 dans la province de Cankuzo (est) retransmise à la radio et à la télévision, répondre aux questions de la presse et de la population.

Lire aussi  CEDEAO : le député Guy Marius Sagna exige des réponses pour le peuple togolais

« Vous m’avez posé une question sur cette pratique abominable qui fait qu’un homme épouse un autre homme et une femme épouse une autre femme », a-t-il déclaré, avant d’évoquer la Bible.

« Je vous dis la vérité, si vous voulez jeter une malédiction sur un pays, vous devez permettre aux personnes du même sexe de se marier. Vous souvenez-vous de ce qui est arrivé à Sodome et Gomorrhe ? Dieu est alors venu dire : ‘Je regrette d’avoir créé l’homme’ », a-t-il ajouté.

Lire aussi  Togo, le nouveau hub de l'entrepreneuriat ? Les clés pour lancer sa micro-entreprise en 2025

« Personnellement, je pense que si on voit ce genre d’individus au Burundi, il faudrait les mettre dans un stade et les lapider avec des pierres. Et ce ne serait pas un péché pour ceux qui le font ! », a estimé Evariste Ndayishimiye, qui avait déjà appelé cette année à « bannir » les homosexuels et à les « traiter en parias ».

Lire aussi  Donald Trump brise le silence après la publication d’une lettre compromettante envoyée à Epstein

Il s’en est également pris aux pays occidentaux, qui affichent régulièrement leur opposition aux violations des droits de la communauté LGBTQ+.

En Afrique de l’Est, comme dans de nombreux pays du continent, les personnes LGBTQ+ sont victimes de stigmatisation et de discrimination dans des sociétés conservatrices, qu’elles soient majoritairement chrétiennes ou musulmanes, où l’homosexualité est taboue.