Le président Ougandais, Museveni a déclaré que l’Ouganda ne céderait pas à la pression des pays étrangers concernant sa décision de promulguer la loi contre l’homosexualité.
Alors que le gouvernement ougandais soutient que la loi récemment adoptée vise à protéger les mariages africains traditionnels et les valeurs culturelles, les pays occidentaux libéraux affirment qu’elle viole les droits des groupes sexuels minoritaires.
Museveni a déclaré que l’Ouganda restait fort et ne céderait pas aux désirs de l’Occident. Lors d’une conférence de presse à Entebbe vendredi soir. M. Museveni s’est exprimé en ces mots :
« Les pressions que nous subissons de l’extérieur au sujet de la loi sur l’homosexualité peuvent inquiéter certains, mais moi, je ne suis pas du tout inquiet. C’est parce que c’est l’occasion de clarifier un point : l’Ouganda peut être autonome et certains d’entre nous sont des autochtones de cette région, c’est notre région depuis 1 000 ans. Nous avons été actifs ici, les Européens sont venus pour une courte période et sont repartis, nos communautés sont très fortes », a déclaré M. Museveni.
Les États-Unis ont imposé des sanctions, notamment la révocation des visas des membres du Parlement, et ont encouragé leurs milieux d’affaires à ne pas investir en Ouganda.
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Washington a également l’intention de mettre fin à l’accord commercial conclu avec l’Ouganda dans le cadre de la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA) à cause de cette loi.
Des activistes ont depuis contesté la loi devant la Cour constitutionnelle, dont le verdict est attendu dans le courant de l’année prochaine.
« En ce qui me concerne, je suis convaincu que nous y parviendrons, et vous pouvez voir que notre économie est en croissance, que notre inflation est l’une des plus faibles actuellement. Et je conseillerais à ceux qui nous mettent sous pression d’arrêter, car ce n’est pas bon pour eux. Nous prouverons que les pays africains peuvent se débrouiller seuls », a-t-il souligné.