Lomé, 20 décembre 2023 (Lomé Actu) – La capitale togolaise a accueilli samedi dernier la 21ème réunion ordinaire des ministres du Conseil de l’Entente. Sous la conduite du ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey, la session s’est essentiellement consacrée à l’évaluation des activités récentes de l’organisation sous-régionale et à la définition de ses perspectives d’avenir.
La réunion a permis d’examiner en profondeur le nouveau plan stratégique de l’institution, prévu pour la période 2024-2028, avec un besoin de financement de près de 44 milliards de francs CFA. La Secrétaire exécutive Wautabouna Ouattara a mis l’accent sur l’urgence de refinancer le Conseil de l’Entente en raison d’une réduction substantielle de la trésorerie supportant les contributions actuelles.
S’agissant des défis financiers, M. Ouattara a révélé la nécessité d’une revitalisation, en déclarant : « La trésorerie, qui soutenait le niveau actuel des contributions, s’est considérablement réduite, et le besoin de refinancer le Conseil de l’Entente est désormais une nécessité si l’on veut qu’il puisse relever les nombreux défis auxquels il est confronté ».
Le Conseil de l’Entente se veut particulier
Le nouveau cadre de référence stratégique vise à positionner le Conseil de l’Entente comme une organisation efficace et résiliente au service de la population. Toutefois, M. Ouattara a insisté sur l’importance d’éviter la duplication avec d’autres organismes régionaux tels que l’Uemoa et la Cedeao. Il met l’accent sur la nécessité d’apporter des contributions uniques, compte tenu de la diversité de leurs ressources et de leurs moyens.
Créé le 29 mai 1959, le Conseil de l’Entente, la plus ancienne organisation ouest-africaine, joue donc un rôle crucial dans la coopération régionale. Actuellement présidée par le Togolais Faure Essozimna Gnassingbé, la conférence des chefs d’État continue de guider le Conseil vers un avenir marqué par le progrès et l’impact collectif.
