Lomé, 6 juin (Lomé Actu) – Le Togo a organisé une cérémonie d’hommage national le lundi 5 juin en l’honneur du président de la Cour constitutionnelle, El Hadj Aboudou Assouma, décédé le 26 mai. Présidée par le chef de l’État, Faure Gnassingbé, cette cérémonie a rassemblé de nombreuses personnalités du pays.
Une vie dédiée à la magistrature togolaise
El Hadj Aboudou Assouma a commencé sa carrière judiciaire en 1977 et a occupé divers postes au sein du système judiciaire togolais. Il a notamment joué un rôle prépondérant au sein de la Cour constitutionnelle depuis sa nomination en 2007, en introduisant d’importantes innovations. Son décès a suscité une profonde émotion dans tout le pays, témoignant de l’admiration et du respect qu’il inspirait.
Un hommage mérité !
Le peuple togolais a rendu un vibrant hommage à El Hadj Aboudou Assouma pour saluer sa mémoire et son héritage. Il était unanimement reconnu comme un grand magistrat et une personnalité incontournable du paysage constitutionnel du Togo. Sa sagesse, sa loyauté et son dévouement envers la constitution ont laissé une empreinte indélébile dans le pays. Les autorités et les citoyens ont exprimé leur gratitude pour sa contribution exceptionnelle à la consolidation de l’État de droit et à la protection des droits constitutionnels.
Les mots du ministre des Droits de l’homme
Lors de la cérémonie d’hommage, Monsieur Christian Trimua, ministre des Droits de l’homme, de la formation à la citoyenneté, des relations avec les institutions de la République, a souligné l’importance d’El Hadj Aboudou Assouma en tant que magistrat émérite et pilier du paysage constitutionnel togolais.
« El Hadj Aboudou Assouma était un grand magistrat, un monument du paysage constitutionnel de notre pays.
Sa sagesse, sa loyauté et son dévouement à la constitution ont marqué notre pays ». A-t-il déclaré.
L’hommage national rendu à El Hadj Aboudou Assouma témoigne de l’immense respect et de l’admiration que le peuple togolais lui porte. Sa contribution remarquable en tant que magistrat et président de la Cour constitutionnelle restera à jamais gravée dans les mémoires.
