L’ancien président béninois Boni Yayi a pris la parole dans une vidéo diffusée le 28 octobre, marquant sa première réaction après le rejet par la Cour constitutionnelle de la candidature de Me Renaud Agbodjo à la présidentielle de 2026.
Il a dénoncé une « politique d’exclusion systématique de l’opposition » orchestrée par son successeur, Patrice Talon. Yayi a également évoqué un supposé « plan de déstabilisation » visant son parti, Les Démocrates, en accusant le gouvernement de tenter de séduire des députés et des figures clés de son mouvement.
Ces accusations ont suscité une réponse cinglante du porte-parole du gouvernement, qui a qualifié les propos de Yayi de « pathétiques ». Dans sa déclaration, Boni Yayi a souligné que depuis 2016, l’opposition a été écartée de la plupart des scrutins, ce qui, selon lui, compromet les fondements démocratiques du pays.
Il a également fait référence à une récente rencontre avec Patrice Talon, où il a perçu une volonté de ce dernier d’éroder l’État de droit au Bénin.
En conclusion, Yayi a appelé à un dialogue pour surmonter ce qu’il considère comme une crise politique et démocratique profonde, alors que le gouvernement continue de défendre ses actions en affirmant que l’ancien président refuse d’assumer ses responsabilités.
