L’ANC et UNIR ont-ils pactisé ? La récente réélection de Jean-Pierre Fabre à la mairie de Golfe 4 à Lomé continue de susciter d’intenses discussions au sein de la classe politique togolaise.
La victoire du président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), figure historique de l’opposition, a été obtenue grâce au large soutien des conseillers municipaux, notamment ceux de l’Union pour la République (UNIR), le parti au pouvoir. Ce soutien transpartisan n’est pas passé inaperçu et est devenu la source d’importantes intrigues politiques.
Rumeurs d’un « pacte secret » entre l’ANC et UNIR fermement démenties
Le soutien visible des conseillers municipaux du parti au pouvoir a suscité des soupçons dans certains milieux politiques et sur les réseaux sociaux quant à un accord tacite entre les deux formations rivales. Plusieurs observateurs ont évoqué l’hypothèse d’un possible « pacte secret » qui aurait facilité la réélection de M. Fabre. Cependant, l’ANC a catégoriquement rejeté cette hypothèse, défendant l’intégrité du processus.
Répondant fermement aux spéculations, Éric Dupuy, porte-parole du parti, a déclaré : « Jean-Pierre Fabre s’est toujours battu pour la transparence et l’équité dans les élections. Ce n’est pas aujourd’hui qu’il va négocier un poste quelconque. ». Il a dénoncé ces rumeurs comme étant des spéculations sans fondement. Le parti maintient que la victoire municipale n’est pas le fruit d’un accord, mais simplement la récompense méritée d’un bilan positif à la tête de la commune.
La bonne gouvernance est à l’origine de la victoire
Pour l’ANC, ce succès électoral est la conséquence directe de la performance de l’administration sortante. Ils soutiennent que malgré les difficultés financières et les contraintes logistiques, la mairie de Golfe 4 s’est distinguée ces dernières années par une gestion rigoureuse et des réalisations concrètes dans divers secteurs, qui ont convaincu les conseillers de tous bords politiques de renouveler leur confiance au leadership de Jean-Pierre Fabre.
