Le célèbre rappeur Booba a été placé en garde à vue à Nanterre, ce mercredi 27 novembre, à la suite d’une plainte déposée par Gims pour harcèlement moral aggravé.
Selon les informations relayées par les autorités judiciaires, le parquet de Nanterre a ouvert une enquête afin de déterminer la nature exacte des faits reprochés à l’artiste. La plainte de Gims évoque des actes répétés de harcèlement moral, susceptibles d’avoir nui à sa dignité et à ses conditions de vie.
Ce type d’infraction, reconnu par le code pénal français, est pris très au sérieux par la justice. Dans le cadre de cette procédure, le domicile de Booba aurait été perquisitionné dans la matinée. À ce stade, le rappeur n’a pas encore été mis en examen, mais il pourrait rester en garde à vue jusqu’à 48 heures, conformément à la législation en vigueur.
Cette affaire s’inscrit dans une longue rivalité entre Booba et Gims, deux figures majeures du rap francophone. Depuis plusieurs années, leurs échanges houleux sur les réseaux sociaux se multiplient, mêlant attaques personnelles et provocations publiques.
Face à l’escalade des tensions, Gims a décidé de porter l’affaire devant la justice, estimant qu’il s’agissait de la seule solution « pour mettre fin à des comportements malveillants récurrents », selon un message publié sur X (anciennement Twitter).
Si les clashs et provocations sont monnaie courante dans le milieu du rap, il est plus rare que ces différends débouchent sur une procédure judiciaire.
Cette garde à vue marque donc un tournant dans l’affrontement entre les deux artistes. Les fans, partagés entre soutien et scepticisme, scrutent désormais la suite de l’enquête, qui pourrait bien redéfinir les limites de la liberté d’expression sur les réseaux sociaux.
