Le pape Léon XIV a récemment pris position sur les enjeux politiques aux États-Unis, critiquant ceux qui se disent « pro-vie » tout en soutenant la peine de mort ou des traitements cruels envers les immigrants. Lors d’une conférence de presse, il a exprimé son indignation face à cette contradiction.
« Dire « Je suis contre l’avortement, mais favorable à la peine de mort » ne peut pas être considéré comme une véritable position pro-vie », a-t-il déclaré aux journalistes, ajoutant que soutenir des pratiques inhumaines à l’égard des migrants remet également en question cette étiquette.
Ces propos interviennent après une controverse liée à un projet du cardinal Blase Cupich de Chicago, qui souhaitait honorer le sénateur Dick Durbin pour son engagement envers les immigrants. Cette initiative a suscité des critiques parmi certains évêques conservateurs, notamment en raison du soutien de Durbin au droit à l’avortement.
Peu après, il a été annoncé que Durbin avait décliné le prix. En réponse, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a défendu l’administration en affirmant qu’elle applique les lois sur l’immigration « de manière humaine », rejetant ainsi les accusations de traitement inhumain.
L’Église catholique, sous la direction du pape, maintient une position claire contre l’avortement et la peine de mort, tout en plaidant pour un traitement digne des migrants. Léon XIV a souligné l’importance d’un dialogue éthique approfondi, appelant tant les croyants que les citoyens à réfléchir sérieusement aux questions morales contemporaines.
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