Deux cheffes venues des quatre coins du monde se livrent une course palpitante contre le temps et les limites physiques. À Lomé, la cheffe togolaise Laurence Assignon a dépassé les 200 heures de cuisine continue en quête d’un record du monde, tandis qu’à Kamloops, au Canada, la chef Zainab Oladipo tente un marathon culinaire encore plus époustouflant de 300 heures.
Laurence a débuté son remarquable parcours le 10 août 2025 au Centre togolais des expositions et des foires (CETEF), où elle ambitionne de préparer 15 000 plats en 192 heures de cuisine ininterrompue. Avec seulement cinq minutes de pause autorisées par heure, son marathon en solo représente à la fois un défi personnel et un projet de fierté nationale. Ayant récemment franchi le cap des 200 heures, elle a déjà accompli ce que peu de gens imaginent possible dans le monde culinaire.
Laurence Assignon face à Zainab Oladipo qui vise 300 heures
Pendant ce temps, à près de 12 000 kilomètres de là, Zainab Oladipo repousse encore plus loin les limites de l’endurance humaine. Sa tentative actuelle marque un deuxième effort après qu’une urgence médicale l’ait forcée à abandonner une première tentative en juillet, alors qu’elle avait atteint environ 80 heures. Après avoir reçu l’approbation du Guinness World records pour un nouveau départ, elle a repris sa mission le 7 août, visant désormais 300 heures de cuisine continue, soit plus de douze jours sans repos approprié.
L’initiative de la cheffe canadienne va au-delà du simple record. Grâce à des diffusions en direct et à son engagement communautaire, elle a transformé son marathon en un acte de générosité, offrant des plats préparés aux personnes dans le besoin, un peu comme Laurence Assignon.
Pour rappel, la première tentative de la Canadienne a pris fin de manière inattendue lorsqu’elle a fait une grave réaction à un médicament pendant une pause programmée, nécessitant une hospitalisation. Malgré les inquiétudes des médecins, sa détermination est restée inébranlable, ce qui l’a conduite à cette deuxième tentative, plus ambitieuse.
Le Guinness World records impose des normes rigoureuses, exigeant un respect strict des horaires de pause, une documentation vidéo ininterrompue et un suivi méticuleux de tous les plats préparés. Pour véritablement inscrire sa marque dans l’histoire culinaire et assurer la victoire sur son homologue canadienne, Laurence Assignon devra peut-être revoir ses ambitions à la hausse pour atteindre les 300 heures.
