Sean “Diddy” Combs tente de faire annuler deux de ses condamnations en lien avec la loi fédérale Mann, ou à défaut, d’obtenir un nouveau procès.
Selon ses avocats, ces condamnations pour transport à des fins de prostitution ne tiennent pas la route, car Diddy n’aurait ni organisé les déplacements des travailleuses du sexe, ni eu de rapports avec elles, ni même tiré un quelconque bénéfice financier.
Lors du procès, les témoignages ont indiqué que Diddy se contentait d’observer ou de filmer les scènes sexuelles qualifiées de “freak-offs” organisées par d’autres, notamment ses partenaires Cassie Ventura et une femme identifiée comme “Jane”. La défense insiste sur le fait qu’il s’agissait de voyeurisme et non de prostitution, et que ce type d’activité pourrait être protégé par le Premier Amendement s’il est assimilé à de la production de contenu pornographique privé.
En parallèle, l’équipe juridique du rappeur de 55 ans affirme que plusieurs éléments de preuve présentés lors du procès n’auraient pas dû l’être, notamment la vidéo de Diddy frappant son ex-compagne Cassie Ventura, car il a été acquitté des chefs d’accusation les plus graves liés au trafic sexuel et au racket.
À leurs yeux, cette vidéo n’a aucune pertinence dans le contexte de la loi Mann et aurait pu influencer injustement le jury. Alors que Diddy attend sa condamnation prévue pour le 3 octobre, l’ancien président Donald Trump envisagerait une éventuelle grâce.
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Diddy, déjà déclaré non coupable des accusations majeures, risque jusqu’à 10 ans de prison pour les deux infractions restantes.