L’Iran a récemment formulé une menace implicite à l’encontre de Donald Trump, suite à des commentaires que l’ancien président américain a faits à propos du guide suprême iranien, Ali Khamenei.
En réponse aux déclarations de Trump, qui considérait Khamenei comme une cible facile, l’ayatollah Nasser Makarem Shirazi, un influent dignitaire religieux basé à Qom, a rappelé que menacer un chef d’État islamique constitue une grave offense dans l’Islam, pouvant entraîner la peine de mort.
Cette mise en garde n’a pas mentionné Trump par son nom, mais s’inscrit dans un contexte où ses remarques ont été interprétées comme une provocation. L’ayatollah a expliqué qu’une telle menace envers un gouvernement islamique ou ses dirigeants relevait de la catégorie de Mohareb, c’est-à-dire un ennemi de Dieu, selon la loi islamique.
Shirazi a également affirmé que ceux qui prennent des mesures contre ces « ennemis » sont vus comme des guerriers saints, bénéficiant de la faveur divine.
Ce message met en lumière les tensions persistantes entre les États-Unis et l’Iran, et la manière dont les responsables religieux iranien véhiculent des réponses à des provocations perçues provenant de figures politiques américaines.
