L’Algérie a décidé d’expulser de nouveaux fonctionnaires français, provoquant une réaction immédiate de la part de Paris. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a qualifié cette décision d’« incompréhensible » et de « brutale », affirmant que la France répondra de manière « ferme et proportionnée ».
Bien que le nombre exact d’agents concernés n’ait pas été précisé, les autorités algériennes évoquent une quinzaine de fonctionnaires qui auraient été envoyés sans les accréditations nécessaires. Cette situation a été officialisée lors d’une convocation du chargé d’affaires français à Alger.
Paris conteste les raisons avancées par Alger, arguant que les agents, détenteurs de passeports diplomatiques, n’avaient pas besoin d’une procédure d’accréditation pour des missions temporaires de moins de trois mois. Barrot a exprimé son regret face à cette décision, soulignant qu’elle ne sert ni les intérêts de l’Algérie ni ceux de la France.
En parallèle, des blocages concernant l’agrément de neuf consuls français en Algérie sont également signalés, ajoutant une couche supplémentaire aux tensions entre les deux pays.
