Kamel Daoud, écrivain franco-algérien et lauréat du Prix Goncourt 2024, fait l’objet de deux mandats d’arrêt internationaux émis par l’Algérie. Le premier mandat a été délivré en mars, suivi d’un second en mai.
Son avocate, Jacqueline Laffont, a déclaré qu’elle n’était pas au courant des raisons précises derrière ces décisions judiciaires, mais elle suspecte que celles-ci soient d’ordre politique et liées à son dernier ouvrage, Houris, qui a été interdit en Algérie en raison de son contenu sur la décennie noire et les massacres survenus.
Parallèlement aux mandats d’arrêt, Daoud fait face à d’autres accusations liées à son roman. Une plaignante, Saada Arbane, une survivante des violences de la guerre civile, l’accuse d’avoir détourné son histoire pour la trame de son livre.
Elle a engagé des poursuites à son encontre en Algérie pour violation du secret médical, en raison d’informations qu’elle avait partagées avec une psychiatre, qui s’avère être l’épouse de l’écrivain. De plus, une plainte a également été déposée en France pour atteinte à la vie privée et diffamation.
Les premières audiences pour examiner ces affaires sont prévues, marquant une étape cruciale dans le parcours judiciaire de l’auteur.
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