Du vendredi 2 ou samedi 3 mai 2025, c’est un tournant dans l’histoire politique du Togo. Le Parlement se réunira pour nommer le premier président de la République du pays et celui du Conseil, conformément à la nouvelle Constitution. Ce changement sans précédent marque le début officiel de la Cinquième République avec la démission Mme Victoire Tomégah-Dogbé de son poste de Premier ministre pour un nouveau rôle symbolique au sein de l’exécutif peut-être.
Rupture radicale avec la tradition : le président de la République ne sera plus élu au suffrage universel, mais choisi par les membres de l’Assemblée nationale et du Sénat réunis en Congrès. Le véritable pouvoir exécutif sera transféré au président du Conseil des ministres, qui dirigera le gouvernement et représentera le Togo sur la scène internationale.
Conformément à l’article 47 de la nouvelle Constitution, Faure Gnassingbé, chef du parti majoritaire UNIR, devrait occuper ce poste important. En attendant, la présidence devient essentiellement cérémonielle, même si son importance symbolique demeure importante en cette période de transition délicate.
La démission de Togo Victoire Tomégah-Dogbé attendue dans les prochaines heures
Le paysage politique continue d’évoluer rapidement, la Première ministre s’apprêtant à présenter sa démission prochainement. Première femme à occuper ce poste, son départ marque la fin d’une époque : le poste de Premier ministre disparaîtra dans le nouveau cadre constitutionnel.
En poste depuis septembre 2020, y compris pendant la difficile période de transition, le prochain rôle de Mme Dogbé reste incertain, mais surveillé de près. Sa démission, attendue dans les heures qui viennent, parachèvera les changements institutionnels nécessaires avant les votes parlementaires historiques de samedi.
