
Transhumance : Le général Damehame Yark prend des mesures concrètes pour prévenir les conflits
Le gouvernement togolais a pris des mesures concrètes pour réguler les mouvements saisonniers du bétail avec la création de 10 Comités Intercommunautaires de Concertation (CIC) dans la préfecture de Vo. Le général Damehame Yark, ministre d’État chargé des Pêches et des Ressources animales, a officiellement inauguré ces structures de prévention des conflits lors d’une cérémonie à Vogan le 15 avril.
Cette initiative reflète la volonté du gouvernement d’instaurer des pratiques de transhumance organisées. Elles préservent l’harmonie sociale et la durabilité environnementale. L’événement de lancement a réuni des dirigeants locaux clés, dont le secrétaire général du gouvernorat, le préfet, des maires et des représentants de divers groupes communautaires.
Le rôle des comités Intercommunautaires de Concertation
Chacun des dix cantons de Vo dispose désormais de son propre comité, supervisé par les chefs cantonaux, qui sont composés de membres divers : agents de sécurité, producteurs agricoles, éleveurs, représentants des jeunes et des femmes, chefs traditionnels et agents de vulgarisation agricole. Cette structure inclusive garantit la participation de toutes les parties prenantes à la gestion des activités pastorales.
Le ministre Yark a mis l’accent sur le rôle essentiel des comités dans le maintien de la paix : « Les CIC auront pour mission de se réunir régulièrement afin d’anticiper les tensions, prévenir les conflits liés à la transhumance et instaurer un dialogue constant entre les communautés. Leur objectif est de favoriser un climat de paix durable, essentiel au développement harmonieux des territoires ruraux ». Il a insisté sur leur objectif ultime : instaurer une paix durable, fondement du développement rural.
Damehame Yark explique l’importance de la transhumance bien encadrée
Le ministre a salué la forte participation des communautés à l’initiative et a réitéré le soutien du gouvernement au programme. « La transhumance, lorsqu’elle est bien encadrée, peut devenir un facteur de cohésion sociale plutôt qu’un motif de discorde », a noté Yark.
La mise en place de structures de médiation formelles représente une avancée significative dans l’approche togolaise de la gestion des ressources naturelles.