Le 11 avril est une date chargée de mémoire en Côte d’Ivoire, marquant le 14e anniversaire de l’arrestation de l’ex-président Laurent Gbagbo, qui avait refusé de céder le pouvoir à Alassane Ouattara après la présidentielle de novembre 2010.
Cette crise post-électorale a plongé le pays dans une période de violences tragiques, faisant officiellement 3 000 victimes.
Pour honorer la mémoire de ces vies perdues, deux mémoriaux, réalisés par des artistes ivoiriens, ont été inaugurés à Abidjan, l’un à Anador, en mémoire des sept femmes tuées lors d’une manifestation en mars 2011, et l’autre à Yopougon Yaho sehi, un quartier également marqué par cette tragédie.
Ces mémoriaux visent non seulement à commémorer les événements douloureux du passé, mais aussi à sensibiliser les générations futures. Les autorités ivoiriennes, par ce geste symbolique, cherchent à reconnaître les souffrances endurées et à appeler à la réconciliation.
Cependant, les victimes ne se contentent pas de la mémoire ; elles réclament également des réparations pour les préjudices subis.
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Certains bénéficient déjà de programmes de soutien, incluant des soins médicaux et des financements pour des activités génératrices de revenus, tandis que quatre autres mémoriaux sont prévus à l’intérieur du pays, notamment à Duékoué.