Le 5 avril, l’administration Trump a annoncé la révocation d’un grand nombre de visas d’étudiants internationaux à travers divers campus californiens, notamment à UCLA, UC San Diego, UC Berkeley et Stanford.
Les raisons de cette mesure restent floues, mais le chancelier de l’UC San Diego a précisé que l’université avait été informée sans préavis des annulations, touchant notamment des étudiants qui n’étaient pas impliqués dans des manifestations.
À Stanford, quatre étudiants et deux diplômés ont également été affectés, sans explication approfondie sur les motifs des révocations. Les universités concernées expriment leur engagement à soutenir leurs étudiants tout en respectant les lois fédérales.
Cette situation s’inscrit dans une vaste campagne d’annulation de visas menée par l’administration, qui semble cibler des étudiants en lien avec des mouvements pro-palestiniens. Des établissements comme l’Université du Kentucky et l’Université d’État de l’Ohio ont également signalé des révocations similaires.
Bien que des fonctionnaires aient promis d’examiner chaque cas individuellement, les motivations derrière ces décisions restent obscures, ce qui alimente les inquiétudes au sein des communautés académiques.
Les dirigeants étudiants de certaines universités affirment leur soutien aux étudiants internationaux, affirmant que leur présence enrichit leurs campus. Toutefois, le climat d’incertitude persiste, alors que les autorités américaines accusent certains étudiants de soutenir des groupes que les États-Unis considèrent comme terroristes.
