Le 5 avril, les États-Unis ont pris la décision sans précédent de révoquer tous les visas accordés aux ressortissants du Soudan du Sud. Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a justifié cette mesure dans un communiqué, accusant le pays de ne pas reprendre ses citoyens ciblés par des expulsions.
Cette initiative marque une rupture dans la politique migratoire de l’administration Trump, qui a mis en avant une approche stricte vis-à-vis de l’immigration depuis son arrivée au pouvoir. Rubio a souligné qu’il est temps pour le gouvernement de transition du Soudan du Sud de ne plus profiter des États-Unis sans assumer ses responsabilités.
En plus de l’annulation des visas en cours, Washington a également annoncé l’interdiction d’émettre de nouveaux visas aux ressortissants sud-soudanais. Ce coup dur frappe un pays déjà parmi les plus pauvres au monde, qui figure en position défavorable dans l’indice de développement humain des Nations unies.
Cette décision survient dans un contexte de tensions croissantes et d’un risque avéré de retour à la guerre civile, selon des avertissements récents émis par des responsables de l’ONU.
