Le 1er avril 2025, la junte militaire du Niger a annoncé la libération d’une cinquantaine de personnes, y compris d’anciens ministres du régime civil renversé en juillet 2023.
Cette décision a été communiquée par le secrétaire général du gouvernement à la télévision nationale, précisant que ces remises en liberté sont en ligne avec les recommandations issues des « assises nationales » tenues en février.
Parmi les libérés se trouvent des figures politiques notables telles que Mahamane Sani Issoufou, fils de l’ex-président Mahamadou Issoufou, ainsi que Kalla Moutari, ancien ministre de la Défense, et d’autres responsables ayant été emprisonnés pour leurs liens avec le gouvernement renversé.
Si cette mesure est perçue comme un potentiel signe de décrispation politique, il convient de noter que l’ex-président Mohamed Bazoum, sa femme et plusieurs figures de la société civile, comme Moussa Tchangari, demeurent en détention.
Les personnes libérées avaient été arrêtées suite au coup d’État ayant porté le général Abdourahamane Tiani au pouvoir et faisaient face à des accusations telles que le complot contre la sûreté de l’État. Cette nouvelle phase pourrait ainsi marquer un tournant dans la dynamique politique du pays, même si des interrogations subsistent quant à la situation des dirigeants précédents.
