
Les États-Unis ont déclaré l’ambassadeur sud-africain, Ebrahim Rasool, persona non grata, selon une annonce faite par le secrétaire d’État Marco Rubio le 14 mars.
Les accusations portées contre Rasool incluent des propos considérés comme hostiles envers le président Donald Trump, que Rubio a qualifié de révélateurs d’un climat de tensions raciales. Cette décision fait suite à une intervention de Rasool lors d’une conférence à Johannesburg, où il a critiqué Trump pour avoir dirigé un mouvement associé à la suprématie blanche.
En réponse, la présidence sud-africaine a exprimé son regret face à cette expulsion, tout en affirmant sa volonté de construire une relation constructive avec les États-Unis. Ebrahim Rasool, qui a pris ses fonctions en janvier 2025, connaît bien les États-Unis, ayant été ambassadeur de 2010 à 2015 sous l’administration Obama.
Sa révocation survient dans un contexte déjà tendu entre Washington et Pretoria, marqué par des décisions historiques comme la suspension des financements américains en raison d’une loi d’expropriation en Afrique du Sud, ainsi que des commentaires critiques formulés par Trump et son allié Elon Musk.
Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a reconnu que les relations avec Trump se sont dégradées, souhaitant améliorer les liens entre les deux pays après un appel marqué par des malentendus.