Le 21 février 2025, Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal, a pris la parole devant l’Assemblée nationale lors des premières questions d’actualité au gouvernement depuis les législatives de novembre.
Deux heures et demie de discussion ont été marquées par un accent particulier sur le rapport de la Cour des comptes, qui remet en cause la gestion financière des autorités entre 2019 et 2024.
Sonko a qualifié ce rapport de « catastrophique et inquiétant », appelant ses compatriotes à un « sursaut » pour faire face à cette situation grave qui nécessite une mobilisation générale des citoyens sénégalais. Les critiques de Sonko ont provoqué des réactions dans l’opposition.
Abdou Karim Sall, député et ancien membre de la majorité, a qualifié le rapport de la Cour des comptes de peu crédible, ce à quoi Sonko a répliqué avec force, assurant que ses conclusions étaient soutenues par des partenaires internationaux.
Il a également évoqué des audits en cours d’autres institutions, promettant un « exercice de vérité » envers le peuple tout en écartant l’idée d’une austérité sévère.
Dans ce contexte, il a exprimé son intention de mettre en œuvre des mesures pour réduire le coût des produits de première nécessité, répondant ainsi aux préoccupations croissantes des Sénégalais face à une situation économique difficile.
